lundi 27 avril 2009

NOTRE CHER SAM N'EST PLUS..........

C'est avec beaucoup de peine que nous vous annonçons le décès de l'un de nos derniers survivants du convoi N°6, notre ami Samuel CHYMISZ qui est survenu dimanche 26 avril 2009, date hautement symbolique, dans sa 89ème année.
Samuel CHYMISZ faisait parti des rares survivants de la Shoah.
Nous connaissions tous sa grande gentillesse, sa droiture et son dévouement constant à rappeler la mémoire de ses camarades de souffrances morts en déportation. Jusqu'à son dernier souffle, il fût un "passeur de Mémoire" qui ne ménageait jamais sa peine pour venir témoigner aux cérémonies ou devant les élèves d'un établissement scolaire.


Il est mort chez lui, entouré de l'affection de sa chère épouse, de ses enfants et petits enfants.

L'enterrement aura lieu Jeudi 30 Avril au Cimetière de BAGNEUX à 15Heures 45.

Nous comptons sur votre présence nombreuse pour lui rendre un dernier hommage.

Le Bureau de l'Association "Mémoires du Convoi 6"

mardi 21 avril 2009

Présentation de notre ouvrage "Un train parmi tant d'autres" au Mémorial pour le Yom Ashoah



A 11heures de matin à l'Auditorium Edmond J.Safra au Mémorial de la Shoah nous avons présenté notre ouvrage "Un train parmi tant d'autres" en présence de Maître Samuel PISAR, Antoine Mercier, Claude Singer historien du Mémorial et Alexis SELLAM, comédien qui a lu plusieurs extraits de témoignages tirés du livre.









YOM ASHOAH 2009



Nous avons célébré comme chaque année le Yom Ashoah au Mémorial rue Geoffroy l'asnier.
Ce matin tôt vers 6 heures du matin, une dizaine de membres de l'association se sont retrouvés pour lire les 928 noms des déportés du Convoi 6.














Le Rabbin BERKOWITZ a débuté la lecture du Convoi et l'un des nouveaux présidents de notre association Sylvain Elie BRAOUDE a lu le nom de son grand-père.











Claude HALBER et Georges JACKNOVITZ ont poursuivi la lecture.













Puis ce fut au tour de Claude UNGAR et Henri MINCZELES.....






La lecture des noms des déportés du convoi 6 a été achevée par Renée SIERADZKI et Marcel SZTEJNBERG.

jeudi 16 avril 2009

Le concert néonazi de Tours interdit par la préfecture

























La nouvelle est tombée jeudi soir : le concert de RAC, le rock anticommuniste, surnom officiel de la musique néonazie, prévu samedi 18 avril à Tours, est annulé. Un arrêté préfectoral interdit la tenue du concert qui devait réunir quatre groupes de musique néonazie, en raison de textes incitant à la haine raciale et de risques de troubles à l'ordre public. La préfecture annonce dans un communiqué :

« Ce type de rassemblement festif, qui s'accompagne d'appels à la haine raciale et d'apologie de crime de guerre, est susceptible de générer de graves troubles à l'ordre public. »

Mais la préfecture reconnaît n'avoir aucune idée de l'emplacement du concert :

« Nous ne savons pas du tout où cela va se passer. La police a signifié à chacun des groupes programmés une interdiction de se produire sur le territoire d'Indre et Loire. Et les forces de l'ordre seront particulièrement vigilantes. »

Depuis une semaine, la rumeur enflait à Tours et au-delà via Internet : un concert de rock anticommuniste serait programmé dans la ville samedi 18 avril. Des flyers circulaient de site en site mais le lieu exact de la petite sauterie n'était évidemment pas indiqué


Comme souvent avec ce genre de concert, tout passe par le bouche-à-oreille, il n'y a pas de communication officielle. Mais le label de musique Patriote Productions, qui produit un des groupes programmés, confirme la tenue de l'événement.


Supériorité de la race blanche et néo-nazisme

Le RAC, à ne pas confondre avec le RIF, le rock identitaire français,
est prisé des crânes rasés portant bombers et rangers, généralement
adeptes du salut nazi doublé d'un « Sieg Heil ». Cette branche des
skinheads s'appelle les boneheads.

Sur les sites où le flyer circule, on parle de guest stars et de surprises pour le grand soir. La tête d'affiche est déjà honorable pour les fans de RAC. Lemovice voit sa page Myspace régulièrement interdite. Extraits de leur prose :

« Je vous inspire la terreur, je suis au service du Führer. (…) Je suis fier d'être nazi, je rends service à mon pays. (…) L'Europe sera sauvée, brandissons la croix gammée. »

Frakass, originaire de Lyon, chante, entre autres :

« Jeunes blancs et fiers de l'être, nous combattons pour l'Occident (…) Dans toute ta cité, plus rien n'est à toi, ça pue l'étranger : proteste. Bleu blanc rouge, lève toi défend toi, conteste, bats toi »

Les titres des chansons de Brutal Attack sont assez clairs pour comprendre l'idéologie générale du groupe : « Fierté blanche, passion blanche » ou « Enfant aryen ».

Enfin, Bunker 84, groupe phare du RAC dans les années 80, pourrait se reformer à l'occasion du concert. Juste pour le plaisir de réentendre :

« Gloire à toi nationaliste, gloire à toi le skin NS, gloire à toi oh fasciste, gloire à toi Waffen SS ».

Les antifas au taquet

Pour contrer la potentielle déferlante de néo-nazis à Tours, les antifas (antifascistes) et la direction départementale de la sécurité publique sont sur les dents. Le collectif antifasciste 37 explique :

« Nous avoons mailé en masse et envoyé par courrier, aux militants antifas, aux politiques, aux mairies, conseil général, un texte explicatif sur le RAC et une lettre de mobilisation. »

Dans cette dernière, le collectif avertit :

« 100 à 300 personnes pourraient se déplacer pour assister à ce concert : un groupe anglais est de la partie, et la reformation d'un groupe “ historique ” des années 80 risquent d'attirer des néo-fachos de toute l'Europe !

« Relayer ces infos au maximum, pour que ce concert n'ait pas lieu, ni ici ni ailleurs et à être réactifs et solidaires : les fachos ne doivent pas pouvoir reprendre nos rues, attaquer nos luttes, pourrir nos espaces et nos vies. »

De son côté, la direction départementale de la sécurité publique, qui suit l'affaire depuis une semaine, assure que :

« Le nécessaire sera fait. Des recherches sont en cours, mais sans connaître le lieu exact du concert, on ne peut rien faire. »

L'emplacement de la soirée est en effet déterminant. Les soirées des boneheads se tiennent parfois dans des lieux privés, afin que l'événement ne puisse pas être annulé.

Si c'est un Homme de Primo Levi

A VOIR ABSOLUMENT!!!



Cie TRANS EUROPE THEATRE

BP-37 - 7 avenue de Tournan - 77150 Lésigny

Contact production & diffusion

( : 06 32 56 61 87

transeuropetheatre@wanadoo.fr

http://transeuropetheatre.over-blog.com/



« Si c’est

un homme »

de

Primo Levi

Co-producteur

Compagnie Pôles productions

Ce spectacle a reçu le soutien de la LICRA

& de L’A.P.H.G ( Association des Professeurs d’Histoire et Géographie)

du Conseil général de Seine & Marne, de la Spedidam, du Rectorat de Paris, du Centre Culturel des Portes de l’Essonne, de la Ville de Juvisy sur Orge, de la Communauté de communes des Portes de L’Essonne, de la Ville de Lésigny …


Distribution

Adaptation théâtrale, interprètation,

mise en scène

Patrick Olivier

Musique sur scène ( violon):

Avec en alternance

Guillaume Fontanarosa

Corinne Chevauché

Pascal Delalèe

Colin Pip Dixon

Equipe Artistique

Direction d’acteur,montage vidéo, inerprètation audiovisuelle

Odile Michel

Interprètations audiovisuelles: Marine Lansman - Claude Confortès

Equipe Technique


Lumières & régie générale: Michel Bauman

Régie vidéo : Philippe Baumann

Conception décor :Pascal Chatton

Construction décor : Christophe Malaval

Quelques Notes …

Face à nous un homme seul.

Un survivant de la Shoah, un rescapé des camps de concentrations et d’exterminations.

Face à nous, ces contemporains et les nouvelles générations, à la barre du tribunal de l’Histoire, cet homme, ce témoin -au sens littéral du terme-( personne pouvant attester d’un fait en vertu d’une connaissance directe), parle, évoque, transmet, au nom de tous ces êtres aux regards hébétés( hommes, femmes, enfants) devenus au fil des jours par le froid, la faim, les coups, la peur… des humains, non-humains, de simples objets qui faute d’utilité évidente deviennent encombrants et que nous jetons ou que nous brûlons.

Policé, appliqué, mesuré le récit de Primo Levi nous parle d’un gouffre, d’un maelström du Mal absolu, de ce point exact de notre l’histoire où il y a eu une rupture de la civilisation, de notre civilisation.

Moment terrible où le racisme primaire érigé en dogme, orchestré par une poignée de monstres, relayé par des milliers de fonctionnaires-bourreaux et quelques millions d’hommes et femmes assoupis, a donné naissance à une nouvelle caste mise à jour par Jean-Paul Sartre : « l’Elite des médiocres ».

Une « Elite » basée non pas sur les valeurs du mérite et du travail mais uniquement sur la joie de haïr l’autre ( le juif, l’arabe, le noir, le jaune…). En traitant l’étranger comme un être inférieur - le raciste, l’antisémite - affirme du coup son appartenance à une élite, il n’a rien à faire pour mériter sa supériorité, elle lui est acquise de fait.

Puisse, hier comme aujourd’hui, le récit de Primo Levi agir comme un signal d’alarme sur les nouvelles générations :« Beaucoup d’entre nous, individus ou peuples, sont à la merci de cette idée, consciente ou inconsciente, que « l’étranger, c’est l’ennemi ». Le plus souvent, cette conviction sommeille dans les esprits, comme une infection latente ; elle ne se manifeste que par des actes isolés, sans lien entre eux, elle ne fonde pas un système. Mais lorsque cela se produit, lorsque le dogme informulé est promu au rang de prémisse majeure d’un syllogisme, alors, au bout de la chaîne logique, il y a le Camp… ».


Une croix gammée découverte à Paris au mémorial de la Shoah

Jacques Fredj, directeur du mémorial de la Shoah a déclaré sur LCI que «rien n’indique que le Mémorial était directement visé».

«La croix gammée, de la taille d'une main, a été découverte sur la porte-cochère d'un immeuble d'habitation qui abrite, au fond de la cour, des bureaux appartenant au Mémorial» a-t-il précisé.

La direction du Mémorial de la Shoah a «déposé plainte pour le principe» a conclu Jacques Fredj.
La préfecture de police a indiqué que le commissariat du IVe arrondissement avait initié une enquête pour «dégradations et apologie de crime contre l’humanité».

Cette annexe est située, rue Geoffroy-l'Asnier, dans le 4ème arrondissement parisien.

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a dénoncé mercredi une "atteinte à la mémoire des victimes du génocide" nazi après la découverte d'une croix gammée taguée sur une annexe du mémorial de la Shoah, dans le Marais.

"Au nom de Paris et en mon nom personnel, je redis notre détermination à lutter sans répit, sans faiblesse et sans silence, contre toutes les formes d'antisémitisme et de racisme", déclare l'édile socialiste dans un communiqué.

Bertrand Delanoë demande que "tout soit mis en oeuvre afin que les auteurs soient rapidement identifiés et sanctionnés".

Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP, évoque pour sa part une "atteinte à toute la communauté nationale qui témoigne à travers ce mémorial du souvenir des victimes françaises martyrisées en raison de leur religion".

Le député de la majorité dit avoir "toute confiance" en la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, pour "retrouver les coupables et les déférer le plus rapidement possible devant la justice".

samedi 11 avril 2009

Mémorial de Drancy. Des croix gammées ont été tracées



Le mémorial de la déportation, à Drancy. Photo : Archives, Daniel Fouray

Le ministère de l'Intérieur a indiqué que des croix gammées avaient été tracées à la peinture noire sur le wagon et la stèle du Mémorial de la déportation à Drancy (Seine-Saint-Denis). Elles ont été découvertes ce matin.

"Une croix gammée haute de 1,50m a été peinte sur le wagon, une autre de 1m de haut a été tracée sur la stèle, et une troisième a été tracée sur le mur d'un commerce à 500 m de là", a indiqué un porte-parole du ministère.


Alliot-Marie évoque des "actes inqualifiables"

Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a réagi à travers un communiqué. Elle "condamne avec la plus grande fermeté les inscriptions antisémites faites à Drancy sur le wagon et la stèle du Mémorial, lieux emblématiques de la mémoire de la déportation et de l'extermination des juifs de France, et assure que tous les moyens sont mis en oeuvre pour identifier les responsables de ces actes inqualifiables et les traduire en justice".

La mairie de Drancy a précisé que les inscriptions avaient été effacées.

«C’est la première fois, depuis l’inauguration du monument en 1976, que celui-ci est entaché de croix gammées», a déploré Raphaël Chemouni, responsable du conservatoire historique du camp de Drancy. «Il y avait eu jusqu’à présent toujours un très grand respect vis-à-vis de ce monument», a-t-il ajouté.

Deux inscriptions ont été retrouvées sur la stèle et une troisième, plus grande, sur la porte du wagon, ainsi que plusieurs autres sur des commerces situés à la limite des villes de Bobigny et Drancy, a-t-on appris de source policière.

Les croix gammées ont été effacées peu après les constatations policières, a indiqué la mairie de Drancy. «Il s’agit de montrer que la haine, le racisme et l’intolérance n’ont pas droit de cité à Drancy», a expliqué Jean-Christophe Lagarde (NC), député-maire de la ville.

Les inscriptions ont été réalisées entre 01H20 et 02H00 du matin par une personne d’une vingtaine d’années de type européen, selon les images enregistrées par les caméras de vidéosurveillance situées près du site, a indiqué M. Lagarde.

«Cela fait très mal car le lieu était jusqu’à présent totalement respecté», avoue Lucien Tisnader, représentant de l’Association Fonds Mémoire d’Auschwitz (Afma). «Ce monument est un peu le tombeau des 76.000 déportés de France et on l’a souillé», a-t-il ajouté.

«Cet acte est d’autant plus grave qu’il touche un des lieux les plus symboliques de la mémoire de la Shoah en France», a souligné l’Union des étudiants juifs de France (UEJF).

Pour le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), cet acte constitue une «insulte à la France toute entière». «Ses auteurs ont voulu cracher sur les juifs déportés de Drancy vers les camps de la mort (…) injurier les juifs, qui célèbrent les fêtes de Pessah, la Pâque juive» et «salir la ville même de Drancy, laboratoire de dialogue entre les composantes de la Nation», a ajouté le Crif.

Présent sur place, Hassan Chalghoumi, imam de Drancy, a voulu «montrer le soutien de la communauté musulmane envers la communauté juive et condamner la personne responsable, quels que soient son origine, ses croyances et ses idées politiques». «Nous entretenons d’excellentes relations entre communautés à Drancy et nous voulons montrer qu’une telle ville, symbole de malheur dans le passé, peut devenir un exemple de tolérance», a-t-il ajouté.


«Ces exactions inqualifiables doivent donner lieu dès que les auteurs auront été interpellés aux condamnations les plus sévères», a affirmé l’UMP.

«Devant tant de stupidité, nous voyons combien le devoir de mémoire est important et nous devons sans cesse réaffirmer notre détermination à lutter contre toutes manifestations de racisme et d’antisémitisme», a déclaré Claude Bartolone, président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis.

Barack Obama organise un Séder à la Maison Blanche


Le Président des Etats-Unis Barack Obama a organisé le 9 avril un dîner pour fêter le premier soir du Séder au sein de la Maison Blanche. Le président, son élégante épouse Michelle et ses filles Sasha et Malia Ann ont tenu à célébrer Pessah avec des proches et des collaborateurs dans la résidence présidentielle.

Barack Obama n'en finit pas de surprendre depuis son arrivée au pouvoir. Ce repas montre à quel point il souhaite concilier toutes les cultures dans le lieu-même du symbole de la démocratie américaine, la Maison Blanche. L'esprit de famille prévaut toujours puisque leurs filles participent à cet événement qui est avant tout humain.


jeudi 9 avril 2009

Quand Benoît XVI écrivait dans une revue facho


Un député autrichien a déterré un vieux texte de 1998 signé du cardinal Ratzinger dans une publication pangermaniste.

Janvier 2009. Karl Öllinger, un député écologiste autrichien qui s'est spécialisé dans le combat contre l'extrême droite florissante dans son pays, tombe sur un hors-série de la revue Die Aula, paru à l'occasion du 150e anniversaire de la révolution allemande de 1848.

Au milieu des affabulations de négationnistes de députés d'extrême droite et de membres du parti néonazi allemand NDP, il tombe - éberlué - sur un texte signé du cardinal Ratzinger et intitulé « Freiheit und Wahrheit » (« Liberté et Vérité »).

En fait, une charge virulente contre les libertés individuelles et le système démocratique, qui aujourd'hui encore, peut être consultée à Vienne, au Centre de documentation et d'archives sur la résistance (DÖW), un organisme chargé de surveiller les mouvements extrémistes.

Embarras de l'Eglise

Dans un premier temps, le diocèse de Vienne a affirmé que le cardinal Ratzinger n'a jamais donné son feu vert pour une publication dans Die Aula : « Liberté et Vérité » était en fait un vieux texte datant de 1995, publié pour la première fois dans une revue chrétienne conservatrice.

Pas de bol, celui qui avait à l'époque négocié la publication avec le secrétaire du cardinal a gardé tous les échanges de leurs lettres : le cardinal a bel et bien, à l'époque, donné son accord par écrit pour une reproduction.

Aujourd'hui encore, les milieux extrémistes germaniques considèrent Benoît XVI comme l'un des leurs et se flattent que le souverain ait publié dans leur revue. Le hors-série est d'ailleurs en vente sur Internet !

Die Aula défend les négationnistes

Cette information éclaire d'un jour nouveau le tournant idéologique du Vatican depuis que Benoît XVI a été nommé pape. L'homme, bavarois de naissance, peut en effet difficilement expliquer aujourd'hui n'avoir pas su ce qu'était Die Aula en 1998, la revue étant publiée en langue allemande. Elle soutenait alors clairement l'ascension de Jörg Haider et sa triste notoriété dépassait les frontières de la petite Autriche.

Die Aula défend les négationnistes et ceux qu'elle nomme les « victimes de la liberté d'expression », à savoir les hommes politiques d'extrême droite qui sont condamnés pour offense à l'islam. Elle critique les lois qui répriment les propos révisionnistes, flirte très souvent avec l'antisémitisme et tente de réécrire l'histoire récente de l'Autriche. Lors de la nomination de Benoît XVI, elle avait bruyamment fait part de sa joie.

Dieudonné renvoyé devant le tribunal correctionnel pour injures raciales


Dieudonné a encore des ennuis avec la justice. Le parquet de Paris a annoncé mercredi après-midi que l'humoriste était renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour "injures raciales". Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire le 29 décembre après que l'humoriste eut accueilli Robert Faurisson sur la scène du Zénith, à Paris. Un assistant de Dieudonné, déguisé en déporté juif, avait alors remis à l'historien révisionniste le "prix de l'infréquentabilité et de l'insolence".


L'apparition de Robert Faurisson a suscité de vives réactions de la part des responsables politiques et des associations , qui ont appelé à l'ouverture d'une enquête. C'est au terme de cette enquête préliminaire que le parquet de Paris "a engagé des poursuites pénales à l'encontre de Dieudonné Mbala Mbala des chefs d'injures commises à l'encontre d'un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, en l'espèce des injures antisémites".

Dieudonné a déjà été condamné à plusieurs reprises pour ses provocations. La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé, le 26 juin, la condamnation de l'humoriste pour avoir assimilé, en 2005, la mémoire de la Shoah à de la "pornographie mémorielle". La cour d'appel l'a également condamné le 15 novembre 2007 pour avoir tenu, en 2004, des propos où il comparait les "juifs" à des "négriers". Dernière sortie en date : Dieudonné a décidé de se présenter aux élections européennes en Île-de-France sous l'étiquette "antisioniste".

Plusieurs municipalités, comme Besançon, Caen ou Belfort, ont récemment annulé des spectacles de l'humoriste en raison de ses provocations.

Son procès est prévu devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris le 5 mai à 13 h 30.

mercredi 8 avril 2009

Bonnes Fêtes de Pessah

HAG PESSAH SAMEAH
Santé,Bonheur et Paix pour vous et vos familles
Bien cordialement à tous.
Le Bureau et Le Conseil d'Administration de l'Association



lundi 6 avril 2009

Cinquième Colloque de Lacaune


L’association des Amitiés Judeo-lacaunaises souhaite maintenir et développer les relations entre les survivants et les familles des juifs assignés à résidence à Lacaune pendant la Seconde Guerre mondiale et la population lacaunaise ; assurer un devoir de mémoire concernant cette période et, pour ce faire, œuvrer au développement de travaux de recherches consacrés à celle-ci ainsi qu’à leur diffusion.

Le cinquième Colloque de Lacaune aura lieu cette année les 12 et 13 Septembre 2009.
Vous trouverez les programmes détaillés de ces journées en cliquant sur ce lien:

http://ajl.celeonet.fr/docs/Programme5.pdf

vendredi 3 avril 2009

L'ancien gardien de camp nazi Demjanjuk attendu en Allemagne lundi


vendredi 3 avr, 00 h 45

MUNICH - John Demjanjuk, un ancien gardien du camp de Sobibor, devrait être envoyé en Allemagne dans les prochains jours pour y être jugé, a indiqué jeudi le ministère de la Justice allemand.

Il a fait appel auprès d'un tribunal américain de l'immigration jeudi pour éviter la déportation. Son avocat John Broadley a plaidé en urgence pour interrompre la procédure que l'extradition serait cruelle pour un homme de son âge.

Demjanjuk, immigré ukrainien aux Etats-Unis, a 89 ans. Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt pour son rôle supposé de supplétif dans ce camp de la mort situé en Pologne, occupée pendant la deuxième guerre mondiale.

Il aura l'occasion de plaider sa cause lors d'un entretien à huis clos avec un juge une fois en Allemagne. Mais dans sa demande d'asile politique aux Etats-Unis, il soutient que l'extradition vers l'Allemagne équivaudrait pour lui à la torture tant physique que mentale.

Son avocat commis d'office en Allemagne, Guenther Maull rappelle qu'il y avait 120 gardiens au camp de Sobibor, et que l'on ignore ce que chacun d'eux a fait. Pour lui, il n'est donc pas certain que des griefs précis puissent être exprimés contre son client.

Demjanjuk, qui réside à Cleveland, Ohio, soutient qu'il n'est pour rien dans la mort de 29.000 personnes dans ce camp d'extermination. Il a tenté d'arguer de sa mauvaise santé pour éviter l'extradition. Les Etats-Unis lui ont retiré deux fois la citoyenneté, en 1981 puis en 2002, en raison des doutes sur son passé.

"Il ne comprend pas tous les détails" affirme son fils, John Demanjuk Jr.

Demanjuk a été condamné à mort en Israël en 1988. Mais en 1993, la cour suprême israélienne avait estimé qu'il n'était pas le gardien de camp de Treblinka surnommé Ivan le terrible, et il avait pu rentrer chez lui.

Le tribunal allemand veut le juger sur la base d'éléments nouveaux, la liste des déportés juifs envoyés à Sobibor pendant qu'il y exerçait, entre mars et septembre 1943.

Le juge américain qui avait sursis à l'expulsion de John Demjanjuk vendredi est revenu lundi sur sa décision, ouvrant la voie à l'extradition de ce retraité de 89 ans, accusé en Allemagne de complicité de milliers de meurtres pour son rôle de gardien au camp de concentration nazi de Sobibor.


Cette décision prend effet mercredi, à moins que l'ancien ouvrier automobile, qui réside aujourd'hui dans la banlieue de Cleveland, ne fasse appel avec succès. On ignorait lundi s'il avait l'intention de contester ce nouveau jugement.

Arrivé aux Etats-Unis après la Seconde guerre mondiale, John Demjanjuk est visé par un mandat d'arrêt allemand. Inculpé en Allemagne de 29.000 chefs de complicité de meurtre, il soutient n'être pour rien dans la mort des milliers de Juifs exterminés à Sobibor où il aurait travaillé entre mars et septembre 1943.

Originaire d'Ukraine, Demjanjuk, avait fait appel de son expulsion auprès d'un tribunal américain de l'immigration jeudi. Son avocat John Broadley avait plaidé que son extradition équivaudrait à de la torture, en raison de son grand âge et de sa mauvaise santé.

Wayne Iskra, juge de l'immigration en Virginie, avait sursis à l'expulsion vendredi. Il s'est finalement rangé lundi à l'opinion du ministère de la Justice américain, qui souhaite que l'affaire soit traitée par le Conseil des appels de l'immigration, une instance qui a par le passé soutenu l'expulsion de Demjanjuk. AP