lundi 28 septembre 2009

L'Europe est morte à Auschwitz

Je viens de recevoir par mail un article intitulé « L'Europe est morte à Auschwitz » écrit par un journaliste chrétien espagnol, du nom de Sebastian Villar Rodriguez qui m'a semblé particulièrement intéressant.Le voici :

« Je me promenais le long du cours Raval (Barcelone) quand je compris soudain que l'Europe était morte à Auschwitz. Nous avions assassiné 6 millions de Juifs pour importer finalement 20 millions de musulmans !
Nous avons brûlé à Auschwitz la culture, l'intelligence et la capacité de créer. Nous avons brûlé le peuple du monde, celui qui s'autoproclame le peuple élu de dieu. Car c'est le peuple qui a donné à l'humanité des figures emblématiques capables de changer la face de l'histoire (le Christ, Marx, Einstein, Freud…) et est à l'origine d'essentiels acquis de progrès et bien-être.

On doit bien admettre qu'en relâchant ses frontières et en se pliant, sous un douteux prétexte de tolérance, aux valeurs d'un fallacieux relativisme culturel, l'Europe, a ouvert ses portes à 20 millions de musulmans souvent analphabètes et fanatiques que l'on peut rencontrer, au mieux, dans des lieux comme ce cours Raval évoqué plus haut, paupérisation du tiers monde et du ghetto et qui préparent, au pire, des attentats comme ceux de Manhattan ou Madrid, terrés dans des appartements que leurs ont été fréquemment fournis par les milieux sociaux officiels.

Ainsi, nous avons échangé la culture pour le fanatisme, la capacité de créer pour la volonté de détruire, l'intelligence pour la superstition. Nous avons échangé l'instinct de transcendance des Juifs – qui, même dans les pires conditions imaginables ont toujours été à la recherche d'un monde meilleur de paix - , pour la pulsion du suicide. Nous avons échangé l'orgueil de vivre pour l'obsession fanatique de la mort. Notre mort et de celle de nos enfants.
Quelle erreur nous avons commise !"

Robert Taragano

dimanche 20 septembre 2009

CHANA TOVA

Les présidents, le Bureau et le Conseil d'Administration
de l'association "Mémoires du Convoi 6"
vous présentent "A GIT YUR"
un grand Chana tova Oumetoukha


Mahmoud Ahmadinejad nie de nouveau la Shoah


Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a de nouveau nié l'Holocauste qu'il a qualifié de "faux prétexte" à la création d'Israël, lors de rassemblements anti-israéliens marqués par des affrontements entre opposants et forces de l'ordre.
"Le prétexte à la création du régime sioniste est faux (...) C'est un mensonge basé sur une affirmation infondée et relevant du mythe", a déclaré Ahmadinejad à des fidèles réunis à l'université de Téhéran à l'occasion de la Journée d'Al Qods, ou Journée de Jérusalem.

"Affronter le régime sioniste est un devoir national et religieux", a ajouté le président iranien.

Depuis son arrivée au pouvoir, en 2005, Mahmoud Ahmadinejad a plusieurs fois suscité la réprobation de la communauté internationale en déclarant que la Shoah était un "mythe" et Israël une "tumeur" au Proche-Orient.

Son gouvernement avait organisé en 2006 une conférence négationniste questionnant le meurtre de six millions de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les détracteurs en Iran du président ultraconservateur, dont la réélection le 12 juin est contestée par l'opposition, estiment que ces prises de position ont isolé la République islamique sur la scène internationale.

Dans son discours, diffusé en direct à la radio, Ahmadinejad a lancé une mise en garde aux pays arabes et musulmans contre un quelconque accord avec Israël.

"Ce régime ne durera pas longtemps. Ne liez pas votre sort à lui. Ce régime n'a pas d'avenir. Son existence doit arriver à son terme", a-t-il dit.

"CE RÉGIME N'A PAS D'AVENIR"

A Paris, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a qualifié les propos du président iranien d'"inacceptables et choquants". "Nous les condamnons avec la plus grande fermeté", a-t-il dit lors d'un point de presse.

A Washington, Robert Gibbs, porte-parole de la Maison blanche, a lui aussi condamné les propos d'Ahmadinejad, ajoutant qu'ils "ne servent qu'à isoler encore davantage l'Iran" du reste du monde.

A Berlin, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a jugé les déclarations du président iranien "inacceptables". "Avec ses tirades intolérables, il est une honte pour son pays. Ce pur antisémitisme exige notre condamnation collective. Nous continuerons à l'avenir de nous y opposer résolument", a dit le chef de la diplomatie allemande.

La nouvelle déclaration de Mahmoud Ahmadinejad contre Israël intervient alors que les pays impliqués dans la recherche d'une issue sur la crise du nucléaire iranien tentent de déterminer comment traiter avec Téhéran, en proie à une contestation interne sans précédent depuis la révolution de 1979.

samedi 12 septembre 2009

A Cracovie, la question de la Shoah parasite le dialogue interreligieux porté par la communauté Sant'Egidio


Le symbole pouvait difficilement être plus fort. Plusieurs dizaines de dignitaires religieux de toutes confessions venus du monde entier ont franchi ensemble les portes du camp d'extermination de Birkenau (Pologne), mardi 8 septembre. En procession et en musique, ils se sont lentement éloignés du porche surmonté d'un mirador par lequel s'engouffraient les convois de déportés arrivant de toute l'Europe.

Quelque 2 000 personnes ont accompagné les religieux dans ce pèlerinage le long de la voie ferrée qui pénètre dans le camp, dont ne subsistent qu'un champ lugubre de cheminées en briques, des vestiges des baraquements de bois, des ruines de chambres à gaz et, à l'entrée, quelques bâtiments préservés. Au cours d'une cérémonie parfaitement orchestrée, chaque délégation confessionnelle a déposé une couronne de fleurs sur les tombes honorant les victimes de la terreur nazie. Puis le kaddish (la prière juive pour les morts) a résonné sous un soleil encore estival.

Pour commémorer le 70e anniversaire du début de la seconde guerre mondiale et "prier ensemble pour la paix", la communauté de laïcs Sant'Egidio avait choisi, du 6 au 8 septembre, Cracovie, la ville de Jean Paul II, comme cadre de ses rencontres interreligieuses annuelles. A sa volonté de perpétuer chaque année "l'esprit d'Assise", inauguré en 1986 par le pape qui y avait réuni les représentants de toutes les religions au nom de la paix, Sant'Egidio a donc ajouté au programme une réflexion sur la Shoah et une visite des camps d'Auschwitz et Birkenau. Un choix audacieux tant l'antisémitisme reste une source de tensions entre religions.

Dans ce contexte, on ne pouvait que noter la faiblesse de la délégation musulmane, venue d'Inde, d'Afrique ou du Moyen-Orient. "Une situation due au ramadan", selon les organisateurs. Présent à la soirée inaugurale, un dignitaire de l'université égyptienne Al-Azhar s'est éclipsé lundi, sans passer par Auschwitz, après un discours dénonçant le mépris de l'Occident pour les musulmans. Quant à la table ronde consacrée au sujet, elle s'est déroulée en l'absence d'intervenants musulmans. "C'est un sujet qui regarde principalement le dialogue judéo-chrétien", a justifié son animateur, l'évêque italien Ambrogio Spreafico.

Au-delà des bonnes intentions, les conversations informelles soulignaient toutefois la difficulté du dialogue entre musulmans et juifs, notamment sur ce thème. "La Shoah est un sujet sensible pour les musulmans ; c'est devenu une question politique", a reconnu un responsable de Sant'Egidio.

La compréhension de la Shoah par le monde musulman est, il est vrai, inégale. "On n'en a aucune connaissance", a témoigné le responsable du centre islamique de New Delhi, l'Indien Wahiduddin Khan. "A Auschwitz, on voit le niveau atteint par l'humanité, c'est une honte et j'espère que cela ne se produira plus", a pour sa part commenté Hassan Hanafi, professeur de philosophie à l'université du Caire. Sincèrement ému à la sortie de la chambre à gaz du camp, il a toutefois mis en garde contre le "deux poids, deux mesures" et l'instrumentalisation du génocide juif. "Attention de ne pas oublier le Rwanda, la Birmanie ou Gaza."

L'Algérien Mohammad Esslimani, professeur de charia (loi islamique) en Arabie saoudite, s'est montré plus direct : "La notion de Shoah, les musulmans connaissent : ils vivent le même film à Gaza !" Taxant de "propagande" le révisionnisme iranien, il a précisé : "Au Moyen-Orient, on discute parfois des chiffres (le nombre de morts), pas des faits. Le problème n'est pas avec les juifs, mais avec Israël."

De son côté, le grand rabbin de Pologne, Michaël Schudrich, n'a pas caché son inquiétude : "A chaque fois que, dans le monde, la Shoah est niée, le monde se rapproche de la possibilité que cela se produise à nouveau." Au cours de ces trois jours, juifs, chrétiens, musulmans et bouddhistes ont défendu la nécessaire éducation des jeunes et le dialogue entre les religions, habités par la conviction du fondateur de Sant'Egidio, Andrea Riccardi : "La passion pour la paix peut changer l'Histoire."
Stéphanie Le Bars

Unesco: le chasseur de nazis Serge Klarsfeld soutient le candidat égyptien controversé


mardi 8 sep, 09 h 23

PARIS (AFP) - Farouk Hosni, le candidat égyptien à la direction de l'Unesco accusé de propos antisémites, a reçu mardi un soutien symbolique de poids, celui du chasseur de nazis français Serge Klarsferld, selon des déclarations à l'AFP de ce dernier.
PUBLICITÉ

"Je le soutiens en raison de sa prise de position sur la Shoah et de sa repentance exprimée publiquement", a déclaré Serge Klarsfeld, président de l'Association des fils et filles des déportés juifs de France, interrogé au téléphone.

Le candidat égyptien est accusé d'avoir tenu en 2008 des propos antisémites dans ses fonctions de ministre égyptien de la Culture. Il avait déclaré devant le Parlement égyptien qu'il "brûlerait lui-même" les livres en hébreu qu'il trouverait dans les bibliothèques du pays.

Sa candidature à l'Unesco, l'organisation de l'ONU chargée de la culture, de la science et de l'éducation, avait été dénoncée par des intellectuels, dont le Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel.

"La désignation de M. Farouk Hosni à la tête de l'Unesco serait tout à fait positive", écrit par ailleurs M. Klarsfeld dans un communiqué. "Elle me paraît également tout à fait souhaitable parce que l'Egypte est la terre d'une des plus anciennes et remarquables civilisations et qu'elle joue aujourd'hui un rôle très important", dit-il.

M. Klarsfeld a exprimé ce soutien après avoir reçu de l'ambassade d'Egypte à Paris des déclarations de M. Hosni, explique-t-il.

Le ministre égyptien écrit notamment que "personne ne peut être objectif en niant la tragédie endurée par les juifs le siècle dernier, et également personne ne peut être juste en niant que des millions de juifs ont été victimes du génocide des nazis, et ceci représente ma position constante, fus-je ministre égyptien de la Culture ou si je suis élu directeur général de l'Unesco".

Serge Klarsfeld, qui a consacré sa vie avec son épouse Beate à la traque des criminels nazis, a précisé à l'AFP qu'il n'avait jamais rencontré Farouk Hosni.

"Il est repentant, il est contre le négationnisme", a estimé M. Klarsfeld. Prié de dire si cette "repentance" n'était pas opportuniste et seulement dictée par la candidature du ministre à la tête de l'Unesco, M. Klarsfeld a répondu: "seul l'avenir nous le dira".

"En principe, il tiendra ses engagements. Sur la culture, il restaure les synagogues et préserve les documents d'état civil de la communauté juive d'Egypte", a-t-il ajouté

L'Unesco réunit depuis lundi son Conseil exécutif à Paris pour désigner son nouveau directeur général parmi neuf candidats, dont M. Hosni considéré comme le grand favori. L'élection du successeur du Japonais Koïchiro Matsuura devrait intervenir à partir du 17 septembre.

jeudi 3 septembre 2009

Les juifs sont partout , y compris en Corse!!


Juifs et Corses, freres d'armes

L'histoire des Juifs en Corse remonte a plusieurs centaines d'annees. Les premieres traces d'une presence juive dans l'ile se situent aux alentours de l'an 800. A cette epoque, une importante immigration venue d'Egypte s'est installee dans le Sud de la Corse ; une grande partie de ces femmes et hommes juifs parlaient et ecrivaient l'hebreu. La majorite d'entre eux s'est implantee a proximite d'un village denomme Levie (la bien nommee), situe a l'interieur des terres a 20 km environ de Porto-Vecchio . Par la suite, les membres de la communaute se sont disperses un peu partout dans l'ile en devenant partie integrante de la population autochtone et dans certains villages de montagne, des eglises gardent encore la trace de documents rediges en hebreu a cote de ceux rediges en latin. Bien des siecles plus tard, dans les annees 1500-1530, environ 1000 Juifs de la region de Naples trouverent refuge en Corse,fuyant tres certainement une persecution locale, et ils s'installerent dans les regions montagneuses du centre de l'ile. En l'an 1684, la ville de Padoue, situee en Italie, qui etait peuplee en grande partie par des Juifs qui habitaient un ghetto edifie en 1516, fut le theatre de violences dirigees contre ses citoyens juifs, dont une partie faillit se faire lyncher. Une rumeur malveillante selon laquelle leurs coreligionnaires de Buda, avaient commis des actes de cruaute contre les Chretiens de la ville hongroise, declencha cette flambee de brutalite dirigee contre la communaute juive de la ville. C'est grace a l'intervention d'un pere Franciscain nomme Pere Marco qui ecrivit une lettre afin de denoncer cette mystification, que la communaute juive echappa au massacre annonce. Une grande partie de la communaute juive de Padoue decida a la suite de ces evenements d'emigrer sous d'autres cieux plus clements. Certains arriverent en Corse, et les habitants les nommerent Padovani, ce qui signifie : venu de Padoue. Le nom de famille Padovani est un nom tres repandu de nos jours en Corse.

Les Rois de France expulsent les Juifs, les Corses les invitent pour regenerer l'ile

Mais la plus importante vague d'immigration juive qu'ait connue la Corse se situe entre les annees 1750 et 1769. La premiere republique constitutionnelle et democratique d'Europe venant de naitre, le leader de l'epoque Pascal Paoli fit venir en Corse entre 5000 et 10000 Juifs du nord de l'Italie, ( les chiffres varient selon les sources) de Milan, de Turin ainsi que de Genes pour revitaliser l'ile suite a 400 ans d'occupation genoise. Afin de les rassurer sur leur integration et sur la volonte du peuple corse de les considerer comme leurs egaux, ce meme Paoli fit une declaration destinee aux nouveaux venus : "Les Juifs ont les memes droits que les Corses puisqu'ils partagent le meme sort". Cela fit comprendre aux Juifs qu'ils etaient des citoyens a part entiere et qu'ils beneficiaient d'une totale liberte de culte, ce qui n'etait pas le cas dans bon nombre de pays.

En realite, c'est plus de 25% de la population corse qui aurait des origines juives.

Exposition Convoi 6 à la Mairie du 13ème



DU 7 au 19 Septembre 2009 à la Mairie du 13ème Place d'Italie


Nous vous attendons nombreux à cette exposition qui s'est enrichie des nombreux portraits des déportés du convoi 6 parus dans notre second livre "17 juillet 1942- Un train parmi tant d'autres".

Du lundi au vendredi de 10H à 17H
VERNISSAGE DE L'EXPOSITION LE JEUDI 17 SEPTEMBRE à 18H