jeudi 20 septembre 2018

ANTISÉMITISME - PARIS : DES TAGS ANTISÉMITES SUR UNE PORTE RUE ORDENER, DANS LE 18E

La photo de la porte avec des inscriptions antisémites a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et scandalisé les internautes, politiques et riverains. Le Crif condamne avec la plus grande fermeté cette nouvelle expression d'antisémitisme dans les rues de la République Voilà, on est en 2018, rue Ordener à Paris et on vit un cauchemar éveillé" tweete Marie Ottavi, journaliste à Libé ce matin. Elle signale que la porte cochère de l'immeuble a été incendiée deux fois les trois derniers mois. La personne visée a porté plainte. Très vite relayé, le tweet est repris et commenté par de nombreuses personnes. Le maire du 18e arrondissement, Eric Lejoindre, a condamné avec fermeté les ignobles messages antisémites retrouvés ce matin. Eric Lejoindre @EricLejoindre "Je condamne avec la plus grande fermeté les ignobles messages antisémites retrouvés ce matin. La haine et le rejet de l'autre n'ont jamais eu leur place dans le 18ème et ne l'auront jamais. J'espère que le.s auteur.s seront arrêtés rapidement et qu’ils seront fermement condamnés." Marie Ottavi @marie_ottavi "Voilà, on est en 2018, rue Ordener à Paris et on vit un cauchemar éveillé" Voir l'image sur Twitter 12:52 - 20 sept. 2018 · Paris, France 91 86 personnes parlent à ce sujet Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité La maire de Paris, Anne Hidalgo a elle aussi fait part de son indignation. Anne Hidalgo ✔ @Anne_Hidalgo "Au lendemain de la disparition de la grande Marceline Loridan-Ivens, cet acte abject nous rappelle que l’antisémitisme perdure encore, ici même, au cœur même de Paris. Soyons tous mobilisés pour le combattre. Ma détermination est totale. Tout mon soutien à la communauté juive." Marie Ottavi @marie_ottavi "Voilà, on est en 2018, rue Ordener à Paris et on vit un cauchemar éveillé" Voir l'image sur Twitter 13:41 - 20 sept. 2018 · Paris, France 131 65 personnes parlent à ce sujet Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité Une plainte a été déposée pour injure à caractère raciste et antisémite. Une plainte a été aussi déposée par le syndic de l'immeuble. Les images de vidéosurveillance vont être exploitées. La Mairie a effectué le nettoyage de la porte dès la fin des constatations de la police. Une enquête est ouverte. *** Le Crif condamne avec la plus grande fermeté cette nouvelle expression d'antisémitisme dans les rues de la République : Voir l'image sur Twitter Voir l'image sur Twitter CRIF ✔ @Le_CRIF #Antisemitisme -" Nous sommes en 2018. Et oui, l'antisémitisme frappe encore à nos portes, en plein Paris. Le Crif condamne une nouvelle fois ces actes de vandalisme qui mettent en danger la France dans son ensemble et espère que les responsables seront retrouvés et sanctionnés."

mercredi 16 mai 2018

SHOAH - UNE NOUVELLE ÉTUDE RÉVÈLE LA RESPONSABILITÉ DES CITOYENS POLONAIS

Une nouvelle étude réalisée par des historiens polonais a révélé que près des deux tiers de la population juive de Pologne tentant d'échapper aux nazis durant la Shoah avaient en partie été tués à cause de la complicité direct ou indirecte de la population locale.
L'étude, menée durant cinq ans par un groupe de neuf chercheurs, a été publiée plus tôt cette année, dans un ouvrage intitulé "Le sort des Juifs dans certaines régions de la Pologne occupée". Les recherches relatent la détresse des Juifs dans neuf des 13 régions de Pologne. Les historiens ont étudié la situation difficile de plus d'un million de personnes de confession juive qui ont tenté d'échapper aux griffes du régime nazi en se cachant lors de l'opération Reinhard. Cette campagne menée par les nazis avait entraîné la mort de près de 3,3 millions de Juifs qui vivaient à l'époque en Pologne. Selon l'étude, dans la ville de Miechów, plus de 10% des Juifs alors cachés avaient été directement tués par des Polonais. Récemment, la question du rôle joué par la Pologne dans la Shoah est devenue un point sensible au sein de la société locale et de son gouvernement. En effet, une loi voulue par le président polonais et entrée en vigueur en mars, prévoit une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison pour quiconque attriburait "la responsabilité ou la co-responsabilité de la nation ou de l'Etat polonais pour les crimes commis par le Troisième Reich allemand". Ce texte a provoqué de vives tensions entre Varsovie et Jérusalem. De nombreuses organisations juives à travers le monde ont également reproché à la Pologne de nier la participation de certains de ses citoyens au génocide des Juifs, voire d'empêcher des rescapés de la Shoah de raconter leur expérience. En mars, lors de la Marche des vivants - organisée en commémoration des victimes du camp de concentration d'Auschwitz - aux côtés de son homologue polonais, le président israélien Reuven Rivlin avait déclaré qu’"il ne fait aucun doute que de nombreux Polonais se sont battus contre le régime nazi, mais [que] nous ne pouvons pas nier le fait que la Pologne et les Polonais ont contribué à l'annihilation" des Juifs pendant la Shoah. Publié le 12 mai 2018 dans i24 News