mardi 31 mai 2016

Loi travail : Cazeneuve sifflé lors d'une cérémonie d’hommage aux juifs déportés

© AFP, Archive | Le ministre de l'Intérieur s'est agacé des sifflets et insultes entendues pendant une cérémonie d'hommage aux déportés, vendredi 27 mai 2016. Texte par FRANCE 24 Dernière modification : 30/05/2016 Des manifestants anti-Loi travail ont été accusés de "casser le devoir de mémoire", vendredi, après avoir insulté le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve pendant une cérémonie d'hommage aux juifs déportés à Millau (Aveyron). Une cérémonie en mémoire des juifs déportés à Millau (Aveyron) pendant la Seconde Guerre mondiale en présence du ministre de l'Intérieur a été perturbée, vendredi 27 mai, par des manifestants contre la Loi travail. Bernard Cazeneuve s'était rendu sur place pour inaugurer une plaque comportant les noms de victimes de la Shoah. "Cazeneuve, casse-toi !" ont scandé une soixantaine de manifestants sous les sifflets et les sirènes, a constaté un correspondant de l'AFP. La Dépêche du Midi rapporte la présence d’une trentaine de manifestants "tenus à distance" qui "ont perturbé de leurs cris et de leur agitation" le moment solennel. Romain Gruffaz, journaliste de la Dépêche du Midi, parle d'une assistance "répugnée" par ce geste. "L’irrespect des sirènes" "Jamais je n'aurais imaginé que dans notre pays, des enfants qui égrainent le nom d'autres enfants qui ont souffert le martyre aient pu être couverts par des sirènes, par des quolibets, par des slogans", a dit le ministre, en présence de Serge Klarsfeld, fondateur de l’association des Fils et filles de déportés juifs de France. Bernard Cazeneuve a répété son attachement au droit de manifester mais il a souligné que jamais il n'accepterait "l'irrespect de sirènes" qui "cassent le devoir de mémoire" et lui "inspire de l'indignation et de la colère". "C'est grâce à l'engagement et au combat d'hommes et de femmes qui n'ont pas hésité à sacrifier leur vie pour en sauver d'autres que nous profitons, aujourd'hui, de la paix et de la démocratie, même si elle s'exprime parfois de façon trop virulente", a souligné de son côté Christophe Saint-Pierre, le maire LR de Millau. Avec AFP

DEUX ALBUMS D’AUSCHWITZ MIS EN LIGNE SUR UN SITE INTERNET INTERACTIF

Ces deux albums d’Auschwitz ont été mis en en ligne sur sur un site Internet intéractif Plus d'une centaine de photographies, des dizaines d'articles documentés, des vidéos... Au-delà de la présentation des deux albums d’Auschwitz- l’un découvert en 1945 par Lili Jacob, survivante d’Auschwitz, l’autre remis anonymement à l’Holocaust Museum de Washington en 2007- le site donne une présentation numérique extrêmement précise du complexe d’Auschwitz-Birkenau, augmenté de documents sonores. Un Webdocumentaire exceptionnel. Lien vers le site :
https://www.reseau-canope.fr/les-2-albums-auschwitz/index_2.html

vendredi 20 mai 2016

Des trésors cachés découverts dans une tasse d’Auschwitz après plus de 70 ans [M6info]

Crédit photo : Auschwitz Museum Une tasse confisquée par les nazis à Auschwitz avait un secret bien gardé, qui n’a été révélé que 70 ans plus tard, comme le raconte CNN. Les employés du Musée d’Auschwitz ont fait cette semaine une découverte surprenante. Ils ont trouvé une bague en or et un collier qui avaient été soigneusement enveloppés dans une toile, et dissimulés dans une tasse… à double fond ! Ces trésors ont été découverts alors que les employés étaient en train d’attacher les 12.000 ustensiles de cuisine en émail de la collection du musée.
Une bague en or du début du XXe siècle Ces trouvailles comptaient parmi les derniers biens d’une personne déportée à Auschwitz-Birkenau, l’un des plus importants camps de concentration créés par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale. Les tests réalisés sur la bague en or ont révélé qu’elle avait été fabriquée en Pologne entre 1921 et 1931. Voir les photos Crédit photo : Auschwitz Museum Mais l’on ignore pour l’instant à qui elle appartenait ainsi que le collier : les conservateurs du musée cherchent à documenter toutes leurs trouvailles, mais il n’y a souvent aucun moyen d’identifier les propriétaires des objets. Une lueur d’espoir pour les déportés Les déportés avaient le droit d’emmener avec eux un petit bagage, raconte Piotr Cywinski, le directeur du musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Pour lui, “le fait de cacher certains objets… démontre d’une part que les victimes étaient parfaitement conscientes des risques de vol en déportation. “Mais d’autre part, cela révèle aussi que les familles juives gardaient constamment une lueur d’espoir : celle qu’ils en aient besoin pour leur vie d’après.” La fausse promesse d’une nouvelle vie En effet, les nazis ont souvent menti aux déportés en leur disant qu’ils allaient s’établir ailleurs, leur promettant une nouvelle vie à un nouvel endroit. De cette façon, les soldats allemands “étaient sûrs de trouver dans les bagages les derniers objets de valeur des familles qu’ils déportaient”, explique le directeur du musée. Sauf pour ce trésor, resté caché plus de 70 ans Et qui peut-être un jour, se retrouvera entre les mains des descendants de son propriétaire. Voir les photos