mardi 31 janvier 2012

Marine Le Pen tombe le verni « respectable » pour aller au bal des néo-nazis autrichiens !

A part quelques initiés, peu de monde connait la « Wiener Akademische Burschenschaft Olympia », la Fraternité Académique Olympia de Vienne.



Marine le Pen en compagnie de 2 néo-nazis lyonnais en 2011, à noter les lettres NSDAP au centre de la marque du T-shirt de celui de gauche et la « Totenkopf » croix gammée stylisée sur celui de droite.

Même en Autriche cette société secrète membre de « la Fraternité Allemande » qui rassemble les nostalgiques du « Grand Reich », de la réunification de l’Autriche et de la Pologne avec l’Allemagne, prône la suprématie de la race allemande, rejette la démocratie et les valeurs chrétiennes, lui préférant les «traditions d’origines celtiques ou Viking » est quasiment inconnue.

Mais Marine Le Pen, elle, connait bien cette organisation, à tel point qu’elle a participé au Bal annuel de cette fraternité ce vendredi soir.

Bien sur elle va, la bouche en cœur, nous dire qu’elle ne savait pas que durant ce bal les orateurs se succèdent à la tribune pour faire l’apologie du pangermanisme, de l’antisémitisme, du révisionnisme, exulter la haine de l’étranger, vomir la démocratie.

Elle va nous jurer ses grands dieux qu’elle n’a pas vu les croix de fer, avec la croix gammée en leur centre, arborées fièrement par les derniers survivants du « Reich de mille ans ». D’ailleurs elle ne savait même pas que cet organisation avait été dissoute une première fois en 1961 au titre des lois interdisant l’apologie du nazisme et en raison de ses liens supposés avec des attentas néo-nazi dans le sud de l’Autriche, alors que son président était un membre du NPD, parti néo-nazi allemand.

Non elle s’y est rendue car elle y est invitée, tout comme son père, invité d’honneur en 2008.

Elle ne s’est pas rendu compte que ce bal se tient symboliquement dans un Palais donnant sur la Hedenplatz de Vienne, où Hitler proclama l’annexion de l’Autriche à l’Allemagne le 15 mars 1938.

Comme elle ne parle pas allemand, elle n’a pas non plus pu lire le dépliant qui rappelle « le chagrin, la tristesse et la nostalgie des temps anciens » et invite « les étrangers, les gauchistes, les journalistes, les étrangers, les étudiants en sociologie ou en théologie, les antimilitaristes » à rester chez eux car « ils n’ont pas leur place dans la fraternité ».

Non, tout cela elle l’ignore, elle y est quasiment allée à l’insu de son plein gré. Peut-être est ce même la faute de l’Etat Juif qui refuse de l’inviter à participer officiellement aux cérémonies de la journée internationale de la mémoire de la Shoa qui se déroulait le même jour.

Curieuse coïncidence d’ailleurs que ce bal de nostalgiques se déroule le même jour que cette cérémonie internationale à la mémoire des 6 millions de juifs assassinées par ceux même dont ils font l’apologie.

Mais il est tout de même important de rappeler que Marine le Pen n’est pas antisémite, bien au contraire, elle aime les juifs, surtout depuis qu’elle pense que certains vont voter pour elle aux prochaines présidentielles.

Ces juifs là doivent avoir la mémoire bien courte. Il devraient se rappeler qu’en 1933 de nombreux juifs allemands pensaient que leur statut d’anciens combattants allemands, décorés pour leur bravoure, allait les protéger du sort que les nazis annonçaient réserver aux juifs. Leurs médailles ne les ont pas protégés des camps d’extermination.

Il est grand temps que ces français juifs comprennent que Marine Le Pen ne vaut pas mieux que son père, que les vieux démons sont toujours présents, que l’exclusion à grand bruits de quelques néo-nazis cache la multitude d’antisémites et de racistes qui forment la base militante du Front National.

Joseph Rosch – JSSNews

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