"Cazeneuve, casse-toi !" ont scandé une soixantaine de manifestants sous les sifflets et les sirènes, a constaté un correspondant de l'AFP. La Dépêche du Midi rapporte la présence d’une trentaine de manifestants "tenus à distance" qui "ont perturbé de leurs cris et de leur agitation" le moment solennel. Romain Gruffaz, journaliste de la Dépêche du Midi, parle d'une assistance "répugnée" par ce geste. "L’irrespect des sirènes" "Jamais je n'aurais imaginé que dans notre pays, des enfants qui égrainent le nom d'autres enfants qui ont souffert le martyre aient pu être couverts par des sirènes, par des quolibets, par des slogans", a dit le ministre, en présence de Serge Klarsfeld, fondateur de l’association des Fils et filles de déportés juifs de France..@BCazeneuve dévoile la plaque à la mémoire des juifs déportés de Millau pic.twitter.com/xp0s6Jzbb3
— Préfet de l'Aveyron (@Prefet12) 27 mai 2016
Bernard Cazeneuve a répété son attachement au droit de manifester mais il a souligné que jamais il n'accepterait "l'irrespect de sirènes" qui "cassent le devoir de mémoire" et lui "inspire de l'indignation et de la colère". "C'est grâce à l'engagement et au combat d'hommes et de femmes qui n'ont pas hésité à sacrifier leur vie pour en sauver d'autres que nous profitons, aujourd'hui, de la paix et de la démocratie, même si elle s'exprime parfois de façon trop virulente", a souligné de son côté Christophe Saint-Pierre, le maire LR de Millau. Avec AFP.@BCazeneuve à Millau en présence de Serge et Beate Klarsfeld pour la mémoire des juifs déportés de la ville pic.twitter.com/KPnxKNCVKh
— Préfet de l'Aveyron (@Prefet12) 27 mai 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire